vendredi 23 octobre 2015

COUPS DE PINCEAU SUR LES OISEAUX

J'habite une région d'étangs et d'oiseaux migrateurs... 
la Dombes...

Chez moi, il y a des brumes enchanteresses, des courants argentés qui ondulent entre les joncs, la finesse des plumes sous le vent, le mystère dans l’œil doré des hérons.

C'est un pays mouvant de fées et de voyageurs au long cours... 
chaud comme les blés, doux comme le velours.


Voilà pourquoi peut-être, j'écris souvent des histoires de plumage et de voyage.

La dernière vient de paraître, avec, 
aux pinceaux, une délicieuse oiseleuse,

Et au nid,
Les éditions de 



Une fable qui raconte comment les couleurs vinrent aux oiseaux... 
Chut... écoutez...................

Autrefois les couleurs existaient sur la Terre, le ciel, les mers, et bien entendu sur la plupart des êtres vivants.
Seuls les oiseaux étaient d’un blanc éclatant.
Lors de leur création, ils s’étaient sans doute envolés si vite que les couleurs avaient glissé de leurs plumages.

Tout se passa d’abord parfaitement, mais petit à petit, les oiseaux en eurent assez d’être aussi blancs.

Chacun se plaignait de son voisin :


Les choses allèrent de mal en pis, ce fut la zizanie dans les nids :


La douce colombe, elle, ne rouspétait pas.
Elle regardait cette pagaille d’un air las.

Elle finit par aller trouver Maître Hibou qui avait réponse à tout...



Hibou réfléchit, réfléchit… réfléchit…
Au bout de trois jours et de trois nuits, il dit :
Allons à Paris voir l’âne Boronali ! C’est un artiste renommé. Seul un peintre de son acabit pourra nous colorer !

Alors...


On découvrira comment Boronali distribua les couleurs...
Après maintes péripéties, chacun repartira ravi de son nouvel habit...



Ambiance parisienne... Vous reconnaissez ?



À la fin du livre, vous découvrirez que l'âne Boronali a vraiment existé et que cette histoire est née Au Lapin Agile du père Frédé en 1910...
Il y est question de Roland Dorgelès, de carottes et...
d'un fameux "Coucher de soleil sur l'Adriatique" ...


Et... car j'aime toujours en rajouter...

Boronali, c’est « Aliboron » à l’envers ! Et Aliboron, c’est le nom de l’âne dans les fables de Jean de La Fontaine. Depuis, aliboron est devenu un mot du dictionnaire. Il désigne quelqu’un de stupide, bête comme un âne…
Mais, vous le savez comme moi, un âne, ce n’est pas bête du tout ! Il n’y a que des aliborons pour déclarer ça !



Comme pour notre album "L'ours et la lune" dont l'oeuvre du sculpteur François Pompon est la toile de fond (Clic !), je prépare une intervention "jeunesse" sur le même modèle (lecture de l'album avec illustrations sur grand écran, suivi d'une animation interactive) pour un public familial et scolaire, à l'adresse des écoles, collèges, centres culturels et bibliothèques. 
Cette animation mettra en relation "Coups de pinceau sur les oiseaux" et les artistes bohèmes de Montmartre au début du siècle dernier... 
Pour tout renseignement : cecilalix@gmail.com

“Conseil d’un chasseur : pour chasser le lapin, mettez-vous derrière un arbre et imitez le cri de la carotte !”
Pierre Doris

Suite ! 
Premières chroniques de l'album... 

Merci à
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Pour sa sélection de l'album dans les belles histoires à offrir pour Noël


au magazine Biblioteca Jeunesse pour son article dans son édition hiver 2015

au magazine L'Amour des livres, sélection des libraires 2015


À la librairie Le bateau livre

www.lebateaulivre.fr
Clic !

À Ma Lecturothèque, pour sa chronique :
     

Clic !

et pour sa jolie vidéo :


Et un sourire à la charmante :


Merci pour son article enthousiaste !