Pour changer un peu, j'ai écrit plusieurs textes que je ne vais pas faire illustrer !
J'ai retrouvé l'album disparu d'anciennes vacances au Maroc !
Nous y avions passé un mois absolument lumineux !
Avec ce ciel désolé de presque novembre, cette petite bise qui agace, j'avais envie de soleil, de sable, de figues et de miel !
Et les images de ce radieux pays m'ont soufflé des idées !
Nous y avions passé un mois absolument lumineux !
Avec ce ciel désolé de presque novembre, cette petite bise qui agace, j'avais envie de soleil, de sable, de figues et de miel !
Et les images de ce radieux pays m'ont soufflé des idées !
Je me suis donc amusée cette semaine, à écrire une dizaine de petits contes orientaux, mêlant humour et sagesse populaire.
Les histoires sont prêtes, je les laisse reposer quelques temps avant de les envoyer, afin de corriger le superflu qui apparaîtra bientôt à la relecture...
Mais en attendant la tournée, imprimeur-poste-éditeurs, je vous propose quelques petits extraits, histoire de vous faire partager ma pause ensoleillée !
LA VIE EST BELLE
Ce matin, Nourdine se réveille de
bonne heure. Il se gratte la tête et s’étire sous la caresse d’un rayon de
soleil. Cela le met de bonne humeur.
Il
pousse ses volets, hume la brise légère et sourit.
Il
écoute le rossignol qui vocalise dans le tilleul au-dessus de lui et il se
dit : "Que la vie est belle aujourd’hui !"
Comme
il n’a rien d’autre à faire, Nourdine part se promener. Sur la place du
village, c’est jour de marché. Il s’arrête à la fontaine, se désaltère puis
regarde les monceaux de fruits colorés sur les étals. Il s’enivre des parfums d’épices
et de miel et songe encore : "que la vie est belle !"
Il poursuit son chemin et partout où le mènent ses pas,
il s’extasie. Là, un chaton ronronne sur un muret. Ici, une femme étend son
linge et ça sent bon le savon. Dans l’ombre d’une cour, deux tourterelles
roucoulent des mots d’amour. En bas de la ruelle, des enfants jouent à la
marelle. Nourdine trouve la vie de plus en plus belle.
Pour l'instant, notre bon Nourdine est sur son petit nuage... quelques éléments perturbateurs vont surgir... entameront-ils sa belle humeur ?
LA FEMME DU MARCHAND DE BABOUCHES
Mounia est la femme d’Ahmed, le
marchand de babouches. Toute la journée, elle regarde son mari confectionner
des chaussures et elle interpelle les passants sur le pas de sa porte :
–
Qui veut mes babouches, mes babouches colorées ? J’en ai pour tous les
pieds, les petits, les grands, les menus, les épais !
Et
toujours il se trouve quelqu’un qui a besoin d’être chaussé.
Ahmed
est un bon artisan, il met tout son cœur à l’ouvrage. Pour sa femme, chaque
nouvelle lune, il fabrique des pantoufles si légères et confortables qu’elle
croit marcher sur du sable.
Mais
un jour, alors que Mounia ouvre son échoppe, la femme du pâtissier passe devant
elle. Elle porte un tablier brodé, un peigne d’argent retient ses cheveux
tressés et elle a les joues roses de plaisir parce qu’elle est en train de
croquer un gâteau aux amandes.
Mounia
la regarde avec envie. « Ce que je serais heureuse si j’étais femme de
pâtissier, se dit-elle, j’aurais une vie délicate et sucrée au lieu de subir
ces odeurs de cuir et de pieds ! » L’idée ne la quitte plus. Elle en
rêve la nuit, le jour, elle ne pense plus qu’à devenir femme de
pâtissier !
Parce que
dans les histoires tout peut arriver, Mounia deviendra... femme de pâtissier ! mais ensuite, elle rêve de devenir femme de
bijoutier et même femme de ministre ! Son ambition est démesurée… si
elle finissait par le regretter ?
Pour vous faire rêver quelques photos de ce voyage qui nous toucha tant !
Des sourires en bouquet sur vos frimas !
Ma fille, Emilie à Mohammedia |
Medersa Fes |
Mosquée de Casablanca |
Boulaouane |
Le gardien de Boulaouane |
Caméléon à Ouzoud |
Ouzoud |
Ouzoud |
Rabat |
Rabat |
Rabat |
Medina Marrakech |
Avant la fantasia, Mohammedia |
Mohammedia |
Marrakech |
Derrière chaque porte, chaque visage...
imaginez une histoire...